4 raisons pour les gouvernements africains de donner la priorité à l’inclusion financière
Un nombre grandissant d’Africains ont accès à des services financiers formels, grâce à la disponibilité accrue des services numériques comme l’argent mobile. Selon la Société financière internationale (SFI), il existe à présent plus de déploiements de services financiers numériques en Afrique que dans toute autre région du monde. En Afrique sub-saharienne, plus précisément, le taux d’inclusion financière avait presque doublé en 2018, comparé à son niveau des 10 années précédentes, comme nous l’apprend le site African Arguments. Cependant, des défis persistent et les gouvernements africains feraient bien de considérer l’inclusion financière comme une priorité en 2022. Nous vous fournissons ici quatre bonnes raisons :
1. Autonomisation des citoyens non bancarisés
Dans un écosystème financier inclusif, tous les citoyens ont facilement accès à des produits et services financiers abordables qui répondent à leurs besoins. Les femmes, par exemple, comptent parmi les groupes vulnérables étant particulièrement affectés par l’exclusion financière. Ainsi, l’inclusion mène à l’autonomisation des femmes, en leur permettant de participer à l’économie de leur pays. Mais elle apporte également des avantages considérables à leurs communautés, ainsi qu’à l’économie et à la société dans leur ensemble.
2. Promotion de l’économie sans numéraire
La transition vers une économie sans numéraire est en cours dans certains pays africains. Cependant, sa réussite dépend fortement de l’inclusion financière numérique. En effet, les citoyens n’ayant pas accès aux services financiers numériques ne peuvent participer activement à l’économie sans numéraire.
3. Croissance économique
Selon le Fonds monétaire international (FMI), la promotion de l’inclusion financière dans sa forme numérique a eu un impact positif sur l’économie des pays émergents et en développement au cours des dernières années. Les chiffres indiquent effectivement qu’elle a stimulé la croissance économique d’un taux allant jusqu’à 2,2% dans ces pays.
4. Soutien à la réalisation d’au moins huit des ODD de l’ONU
La Banque mondiale déclare que l’inclusion financière peut aider à réaliser au moins huit des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU : pas de pauvreté ; faim « zéro » ; bonne santé et bien-être ; égalité entre les sexes et autonomisation des femmes ; travail décent et croissance économique ; industrie, innovation et infrastructure ; inégalités réduites ; et partenariats pour la réalisation des objectifs.
L’interopérabilité, moteur de l’inclusion financière
Comme mentionné plus haut, la numérisation des services financiers constitue un moteur de l’inclusion financière en Afrique. Cependant, il est nécessaire d’améliorer l’interopérabilité pour faciliter l’interaction entre ces différents services, aux niveaux commercial et gouvernemental. En effet, selon l’IFC, l’interopérabilité entre les fournisseurs de services financiers numériques contribue à promouvoir l’inclusion financière. C’est pourquoi GVG a développé TransFin, une solution d’interoperabilité et de passerelle nationale de paiements à l’intention des gouvernements et banques centrales. En facilitant les paiements des citoyens aux gouvernements et vice-versa, ce type de solution permet aux individus de participer plus activement aux écosystèmes financier et civique de leur pays.
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