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Conférence RegTech Africa 2023

Conférence RegTech Africa 2023 : James Claude parle des meilleurs pratiques regtech pour améliorer la conformité et la mobilisation des recettes

La numérisation accrue de l’économie africaine demande des gouvernements et des régulateurs qu’ils mettent à niveau leur approche de la gouvernance. La technologie réglementaire, ou regtech, les aide à suivre le rythme effréné de la transformation numérique, en leur permettant de répondre aux nouvelles exigences technologiques qui ont émergé de cette évolution. Le but de la regtech est d’améliorer la transparence et la conformité dans des secteurs économiques clés. Elle donne aux autorités les moyens d’exploiter les énormes volumes de données que ces secteurs génèrent. Cela mène alors à une amélioration de la sécurité et de la protection des recettes, entre autres bienfaits. L’édition 2023 de la Conférence RegTech Africa a servi de plateforme à un échange sur les meilleures pratiques visant à tirer parti de la regtech pour promouvoir la conformité et la mobilisation des recettes. GVG, en tant que fournisseur leader de regtech en Afrique, a partagé son expérience et son expertise sur le sujet. 

Comment tirer parti de la regtech pour promouvoir la conformité

Dans l’économie actuelle, qui est de plus en plus numérisée, la regtech est considérée comme la réponse technologique à la conformité réglementaire. La regtech est la raison d’être de RegTech Africa, et la conférence de cette année s’est intéressée aux moyens de renforcer la politique nationale concernant l’inclusion financière, la protection des consommateurs et la cybersécurité. Le PDG de GVG, James Claude, a participé au groupe de discussion traitant du suivi des données et transactions. À ses côtés se trouvaient Mme Freda Bruce-Bennett, directrice adjointe du service de l’économie numérique de la NCC, le régulateur nigérian des communications ; et Patrick Boscher, pionnier en regtech et ancien responsable mondial de la transformation et de l’innovation en matière de conformité du groupe Allianz.

Animé par Frederick Asumanu, Directeur (réglementation politique), Financial Inclusion Forum Africa et Chef du service de réglementation des marchés de la National Communications Authority (NCA), Ghana, l’échange entre James et les autres participants s’est concentré sur les façons dont les gouvernements peuvent tirer parti de la regtech pour stimuler la mobilisation des recettes intérieures (MRI), minimiser les pertes de recettes et optimiser les capacités réglementaires des gouvernements.

La discussion a commencé par des considérations sur les avantages de la regtech en tant qu’outil de conformité. Patrick Boscher a décrit la regtech comme une opportunité unique pour les régulateurs et les entreprises de façonner l’avenir dans les domaines de la cybercriminalité et des essais de système. James Claude a ensuite partagé son expérience, en tant que PDG de GVG, un fournisseur leader de regtech en Afrique, en matière de mise en œuvre réussie de solutions regtech pour les régulateurs africains.

Les solutions de GVG donnent à ces derniers la capacité de garantir la conformité dans les secteurs économiques clés, promouvant ainsi la sécurité, une mobilisation efficace des recettes et l’inclusion financière. Freda Bruce-Bennett a apporté le point de vue d’un régulateur en ajoutant que le potentiel de la regtech en matière de conformité devait être cultivé par le biais d’une collaboration plus étroite entre les entités concernées.

De façon générale, l’échange a souligné que le renforcement des capacités réglementaires des gouvernements et l’intégrité des données étaient également des conditions essentielles à l’optimisation du potentiel de la regtech.

Cliquez sur le lien suivant pour regarder l’enregistrement vidéo de la session : https://www.youtube.com/watch?v=rN1GjNWf0e4

Optimiser les capacités règlementaires des gouvernements

L’un des défis que rencontre actuellement la regtech en Afrique est l’absence d’un cadre réglementaire pertinent. Selon Patrick Boscher, il est donc nécessaire de créer des politiques et règlements appropriés. Patrick a déploré le fait que tout sauf la regtech était régulé, et a soutenu que la regtech avait besoin d’un « groupe de pression » pour faire entendre sa voix sur le marché.

Une autre considération importante en termes d’exploration réglementaire est la nécessité de créer des réglementations propres à la regtech et d’harmoniser ces dernières sur l’ensemble du continent africain. À ce sujet, James a affirmé que le moment était venu d’harmoniser les réglementations, afin de permettre à l’Afrique de se positionner et de progresser vers un marché numérique unique.

Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que tous les intervenants, c’est-à-dire les sociétés africaines de regtech et les agences gouvernementales, travaillent ensemble. Cela permettrait aux fournisseurs de solutions regtech de savoir quels sont les objectifs des régulateurs et d’amener leurs produits sur le marché.

Actuellement, les exemples de collaboration entre les secteurs public et privé sont encore limités en Afrique en ce qui concerne la mise en œuvre de telles solutions.

Améliorer l’intégrité et la standardisation des données

Chose intéressante, la discussion a montré que l’harmonisation était pertinente non seulement à la réglementation, mais également aux données. À ce propos, James a souligné le fait qu’en Afrique, les agences de réglementation avaient tendance à fonctionner en vase clos, et que les données stockées n’étaient parfois pas consolidées. La réponse à ce problème est l’harmonisation. Le Ghana, par exemple, utilise actuellement une « plateforme commune » que GVG a développées. Cette plateforme permet aux différents organismes gouvernementaux de tirer parti des données qu’elle rassemble sur les secteurs économiques clés du pays.

Cependant, avant que les données puissent être harmonisées, il est crucial de confirmer leur intégrité et leur fiabilité. Répondant à une question sur les meilleures pratiques regtech du point de vue de la MRI, Freda Bruce-Bennett a souligné la nécessité de garantir que les données sont fiables et exploitables, parce que, selon elle, il n’est pas possible de réduire les pertes de recettes sans données épurées. Freda a expliqué que le Nigeria avait encore beaucoup à faire relativement à son numéro national d’identification, car il n’est pas possible de vérifier les informations fournies par les individus demandant un certificat de naissance, par exemple. James est alors intervenu pour dire que promouvoir le partage de données entre institutions aiderait à résoudre ce problème, avant de citer l’Estonie comme un modèle de partage de données et de remarquer qu’une initiative semblable était en cours de mise en œuvre au Togo.

Toujours du point de vue de la MRI, Patrick Boscher a recommandé la création de bacs à sable réglementaires propres aux données en vue de déterminer le meilleur usage des données. De telles initiatives sont déjà en place à Singapour et Hong Kong, a-t-il dit. Les gouvernements africains ne sont pas étrangers aux bacs à sable réglementaires. En effet, plusieurs d’entre eux en ont déjà mis en œuvre relativement à la fintech, par exemple.

Cependant, au-delà de l’intégrité des données et de l’harmonisation réglementaire, ce dont la regtech a besoin pour consolider encore davantage sa position de catalyseur de la conformité est une vision claire de la part des gouvernements, selon James. Les sociétés de regtech en Afrique ont la technologie, les gouvernements doivent fournir le cadre de mise en œuvre. Une telle vision favoriserait la collaboration entre les intervenants et la définition de meilleures pratiques. Certains pays africains, comme le Rwanda, le Congo et le Ghana, ont une telle vision, et GVG est fier d’être leur partenaire regtech pour la conformité.

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