L’aspect positif de la Covid : 2 ans de transformation numérique accélérée en Afrique
La Covid-19 a nécessité une distanciation physique qui a entraîné une forte hausse de la demande de systèmes permettant de vivre à distance. Par conséquent, après seulement deux mois de pandémie, la transformation numérique avait déjà progressé de deux ans. La pandémie a donc causé une accélération de la transformation numérique dès le départ. Mais actuellement, deux années entières plus tard, où en est la transformation numérique ? Un mot vient à l’esprit : innovation. Ici, nous nous concentrons sur trois domaines dans lesquels cette innovation a eu un impact positif majeur en Afrique. Ces domaines sont : les paiements numériques, les start-ups technologiques et l’identification des citoyens.
Paiements numériques pour vivre connecté
Le développement des paiements numériques n’est pas un phénomène nouveau en Afrique. L’argent mobile, par exemple, n’a pas attendu la Covid-19 pour conquérir le continent. Cependant, la distanciation et les préoccupations relatives à la transmission du virus par l’argent liquide ont fortement encouragé l’utilisation des plateformes de paiement numérique. Ainsi, selon Business Insider Africa, l’écosystème des paiements numériques s’est caractérisé par une innovation et une transformation rapides depuis 2020. Cette évolution rend la réglementation, la conformité et la transparence de l’industrie des paiements numériques d’autant plus importantes. GVG offre des solutions numériques qui aident à régler la question de l’interopérabilité, entre autres, dans l’écosystème des paiements et à garantir la conformité des services d’argent mobile respectivement.
De plus, en promouvant les paiements numériques, la Covid-19 a accéléré l’évolution de la société sans numéraire. Il est généralement considéré que cette dernière encourage l’inclusion financière.
La révolution fintech par le biais des start-ups technologiques
Les start-ups technologiques africaines sont un moteur important de l’innovation technologique qui a caractérisé les deux années passées. La fintech, tout particulièrement, a connu une innovation et une croissance phénoménales durant cette période, grâce aux investissements étrangers. 2021 a été une année record pour les investissements en fintech africaine. En effet, selon Global Finance Magazine, presque deux tiers du financement dédié aux entreprises technologiques africaines, c’est-à-dire 3 milliards USD, ont été versés aux fintech.
Depuis 2020, les start-ups de fintech permettent plus que jamais aux citoyens africains de profiter de services financiers jusque-là inaccessibles. Selon Global Finance Magazine, ces entreprises redéfinissent tous les aspects de la finance, comme les paiements, l’épargne, les portefeuilles électroniques, les transferts de fonds, les services financiers mobiles et en ligne, la gestion du patrimoine, les services aux commerçants, le marché des cartes de paiement, les investissements, l’assurance et les actifs numériques, entre autres secteurs d’activité.
Vers une amélioration de l’identification des citoyens
L’Afrique compte toujours un grand nombre d’individus n’ayant pas de forme physique d’identification, comme une carte d’identité. Cependant, en parallèle, des efforts ont été faits pour promouvoir l’utilisation de l’identification biométrique sur le continent au cours des dernières années, dit l’ONU. Ces efforts se sont très probablement intensifiés en raison de la pandémie de la Covid-19. En effet, l’identification, qu’elle soit physique ou numérique, a été nécessaire à des fins de suivi et de vaccination. Mais elle a également servi à accéder aux nombreux services en ligne et applis conçus pour permettre la distanciation physique. En Afrique du Sud, par exemple, les citoyens sans papiers rencontrent des difficultés à s’inscrire pour recevoir leurs vaccins contre la Covid-19.
D’après l’ONU, l’innovation dans le domaine des identités biométriques, associée à l’impact de la pandémie, pourrait stimuler l’utilisation des outils biométriques, et permettre aux utilisateurs d’effectuer le processus d’intégration à distance.
Il ne fait aucun doute que la pandémie de la Covid-19 a créé des perturbations majeures. Mais du point de vue de la transformation numérique, elle a également joué le rôle de catalyseur. Et cela en encourageant l’innovation technologique en Afrique et dans d’autres régions émergentes. Cependant, cette innovation nécessite un investissement continu, une réglementation appropriée et le développement de la littératie et de la sécurité numériques pour pouvoir continuer à soutenir efficacement les économies.
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