L’inclusion financière, sujet de débat à FINTEX Africa 2020
L’inclusion financière en Afrique
L’inclusion financière en Afrique présente un défi pour le secteur de la FinTech depuis de nombreuses années. Des experts financiers du monde entier analysent les facteurs déterminants, les acteurs, les problèmes et les conséquences qui y sont liés de manière systématique et méticuleuse.
GVG, qui joue un rôle clé dans ce scénario, s’est plongé dans le débat. Son PDG, James Claude, a pris part à la conversation au cours de l’événement FINTEX Africa de cette année, en participant au panel « Building a Financially Inclusive Africa » en qualité d’orateur. Solidement établi comme l’événement phare en matière d’innovation dans les domaines des services bancaires et de la fintech en Afrique, ce rassemblement prestigieux s’est tenu à Kigali, au Rwanda, les 12 et 13 février. La conférence, qui en est maintenant à sa
4ème édition, a confirmé son succès en attirant plus de 400 participants venant de plus de 25 pays.
Outre l’inclusion financière, les autres sujets ayant fait l’objet de discussions pendant ces deux jours comprennent : la finance au-delà de l’argent mobile, le potentiel de Blockchain dans le cadre de la transformation de l’Afrique, la création de services bancaires axés sur les données, l’avenir du monde des paiements, les innovations relatives au système bancaire ouvert et les obstacles clés à l’adoption de l’intelligence artificielle.
La perspective de James Claude
L’Afrique compte presque la moitié du nombre global d’utilisateurs d’argent mobile. L’argent mobile est l’un des principaux moteurs économiques du continent, dans la mesure où il a rendu possible l’inclusion financière de 66% de la population non bancarisée en Afrique subsaharienne.
Pour soutenir cette tendance, il est nécessaire de sécuriser l’écosystème en numérisant les outils de supervision des transactions en argent mobile, afin d’obtenir des statistiques en temps réel, d’effectuer des analyses approfondies et de garantir la conformité et la sécurité des opérations. Cette approche convient également aux envois de fonds, un autre catalyseur de développement dans les pays bénéficiaires
Claude a ensuite partagé sa perspective du problème, en se concentrant sur les besoins en matière de/d’ :
- conformité réglementaire pour les transactions financières ;
- décisions commerciales basées sur des données réelles (dans l’écosystème financier) ;
- éducation financière, afin d’éviter le blanchiment d’argent ;
- sécurité des données dans le cadre des transactions financières ;
- d’instauration de la confiance chez les consommateurs ;
- cadres réglementaires encourageant l’inclusion dans les marchés financiers africains.
En conclusion
Le secteur de la fintech représente un outil performant dans le cadre de l’éradication de la pauvreté et de la promotion de l’inclusion financière dans les pays émergents. Afin de garantir sa durabilité, le secteur doit demeurer vigilant quant au besoin en transparence et en suivi précis des données dans le domaine des transactions financières. Correctement mises en œuvre, les fintechs peuvent offrir des réponses valables aux préoccupations des fournisseurs et des consommateurs en matière de coût, d’accès, de réglementation et d’éducation financière. Ainsi, elles pourraient contribuer de manière significative à la création d’un continent où la majorité des individus est financièrement incluse.
Cela fait écho à l’opinion du Fonds Monétaire International, selon laquelle les fintechs, associées à une amélioration de l’inclusion et de la réglementation numériques, pourraient se révéler être la clé de la transformation structurelle de l’Afrique.