La « RegTech » : Optimiser les capacités règlementaires des gouvernements
La technologie règlementaire (RegTech) transforme les paysages numérique et règlementaire de manière positive, gagnant ainsi en popularité. Comment ? En permettant aux gouvernements et aux autorités compétentes de garantir le respect de la règlementation de manière systématique et orientée données.
La transformation numérique est déjà bien engagée dans les secteurs africains des télécoms et des services financiers. Mais malgré certains avantages évidents, elle a entraîné une hausse de la fraude et de la cybercriminalité. Par conséquent, la demande en matière de conformité a augmenté sur le continent. Pour satisfaire cette demande, les régulateurs doivent mettre en œuvre un cadre règlementaire solide et approprié dans les secteurs concernés.
La « RegTech » : Pour le renforcement numérique des capacités gouvernementales
Dans les secteurs largement numérisés comme les télécoms et les services financiers, la technologie constitue une alliée solide lorsqu’il s’agit de fournir des services innovants aux utilisateurs. Cela s’applique également à la règlementation de ces mêmes secteurs. Cependant, beaucoup de régulateurs africains ne disposent pas des technologies dont ils ont besoin pour évaluer de manière indépendante la performance et la conformité de leur secteur. Cela limite leur capacité à remplir efficacement leur rôle de gestion du secteur et de protection des consommateurs. En effet, en l’absence d’assistance technologique, les pertes de revenu et la fraude réseau deviennent des préoccupations majeures pour les autorités aussi bien que pour les opérateurs.
C’est là que la RegTech entre en jeu. En fait, cette innovation numérique fait déjà sensation au sein du paysage règlementaire, comme le montre les données suivantes :
- Selon une évaluation, la taille du marché mondial de la RegTech était de 5,46 milliards USD en 2019, ce qui est impressionnant.
- Le marché atteindra 28,33 milliards USD d’ici à 2027, selon une prévision.
De plus, la Banque mondiale a déclaré qu’un cadre réglementaire robuste avait la capacité de stimuler le PIB de plus de 2% par an. Cette déclaration constitue une preuve supplémentaire que les gouvernements aussi bien que le secteur privé gagneraient à intégrer des solutions RegTech à leurs activités.
Global Voice Group, partenaire RegTech de longue date des gouvernements
En Afrique, la demande croissante de ce type de technologie a donné naissance à un certain nombre de start-ups qui s’efforcent de satisfaire cette demande en innovant constamment. Cependant, la RegTech n’est pas un phénomène nouveau. En effet, avant même que le terme n’ait été créé, Global Voice Group était déjà un pionnier de l’utilisation des technologies numériques à des fins règlementaires. Au milieu des années 2000, la société a commencé à fournir des solutions RegTech de pointe à plusieurs régulateurs africains, y compris la RURA du Rwanda. Le Rwanda est un excellent exemple d’une nation ayant mis à profit la technologie numérique en exploitant les « Big Data » dans différents secteurs.
À la lumière de ce qui précède, il est facile de comprendre pourquoi la Regtech est en expansion dans les secteurs des télécoms et des services financiers. De plus, selon PricewaterhouseCoopers, il est très probable que l’adoption de la RegTech continue de s’accélérer. En plus des avantages qu’elle apporte en matière d’efficacité, de productivité et de réactivité, la RegTech allègent le fardeau administratif. Elle permet ainsi aux gouvernements et aux autorités règlementaires de créer des opportunités socioéconomiques pour la population. Global Voice Group a pour objectif de continuer à accompagner les gouvernements et les autorités sur la voie de la conformité.
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