La situation de l’interopérabilité en Afrique : une exploration
L’interopérabilité est considérée comme un facteur significatif de développement en ce qui concerne l’économie sans numéraire et l’inclusion financière. En effet, parmi de nombreux autres avantages, elle a la capacité de réduire le coût des transferts de fonds entrants et sortants. Cela encouragerait l’utilisation de cette précieuse ressources, qui s’est révélée plus efficace que l’aide internationale. L’interopérabilité peut également unifier un écosystème des paiements très fragmenté, en facilitant l’intégration de multiples plateformes de paiement en ligne.
Le potentiel de l’interopérabilité a ainsi conduit GVG, en tant que fournisseur de confiance de solutions RegTech et Big Data auprès des gouvernements et des autorités, à tenir hier une table ronde sur ce sujet. Le but de cet événement était d’explorer les défis et les réalisations relatifs à l’interopérabilité en Afrique, avec la participation d’experts reconnus dans le domaine : Kennedy Luhombo, Directeur du développement commercial chez Visa, la société multinationale de services financiers bien établie, et Andrew Mutua, PDG et fondateur de Pesakit. Pesakit est la start-up primée se trouvant derrière l’application du même nom. Cette dernière permet aux fournisseurs de services d’argent mobile d’offrir des services financiers et numériques bon marché au sein de leur communauté. Le modérateur, Aby Agina, rédacteur commercial chez Kenya Television Network, a animé une discussion à la fois stimulante et détendue.
Aux côtés de James Claude, PDG de GVG, les membres du panel ont fait appel à leur expertise et à leur discernement respectifs pour répondre à des questions thématiques cruciales
concernant :
- les barrières à l’interopérabilité en Afrique,
- le degré de préparation du continent à la mise en place de l’interopérabilité au niveau étatique,
- le potentiel de l’interopérabilité à promouvoir l’inclusion financière et à combattre la fraude et
- le rôle des gouvernements et des banques centrales.
Les membres du panel ont convenu que l’Afrique était technologiquement et socialement prête à mettre l’interopérabilité en œuvre et que la transition était d’ailleurs déjà en train de s’effectuer, avec des modèles pertinents déjà en place.
Cependant, comme l’a remarqué Kennedy Luhombo, des améliorations sont nécessaires. À cet égard, James a souligné le rôle crucial que jouent les régulateurs, en tant qu’entités gouvernementales responsables de la création d’un cadre règlementaire approprié. Kennedy Luhombo, quant à lui, a préconisé l’amélioration de la sécurité des données et Andrew Mutua a mis l’accent sur l’importance de la qualité et de l’innovation au niveau des services offerts aux utilisateurs dans un contexte d’interopérabilité.
Chez GVG, nous considérons l’interopérabilité comme un élément clé capable de rendre les paiements numériques plus sûrs, plus pratiques et moins chers. Nous sommes également pleinement conscients de la nécessité de soutenir tout projet relatif à l’interopérabilité en mettant en place des technologies appropriées. C’est pourquoi nous avons conçu, et récemment lancé, notre propre plateforme d’interopérabilité harmonieuse des paiements, TransFin. Cette plateforme, qui s’adresse aux gouvernements et aux banques centrales, fournit une passerelle sécurisée et efficace permettant d’intégrer différents systèmes de paiement en ligne. Ainsi, elle rend possible l’interopérabilité des paiements domestiques, ainsi que la gestion et la rationalisation des processus de paiement.
Un sujet important s’étant dégagé de cette table ronde est l’attention particulière qui doit être apportée aux consommateurs. En effet, il est essentiel que ces derniers souscrivent à l’interopérabilité avant qu’ils n’en fassent l’usage. Le consensus a été qu’un cadre règlementaire solide, accompagné d’une meilleure sécurité et des services innovants, aiderait à impliquer les consommateurs, stimulant ainsi au développement de l’inclusion financière.
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